Note globale : 8/10
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Edouard, vieillard riche à millions, manipulateur cruel, convoque sa famille lors d'un week end de Décembre dans son manoir sur une île déserte en Bretagne. Les révélations qu'il va leur faire va pousser au moins quelqu'un à le tuer. Il est retrouvé assassiné dans la bibliothèque. L'enquête se déroule en huis clos, l'ile étant isolée par une tempête, sur une journée.
Appréciation générale
En une phrase : Même si l'histoire de départ est plutôt originale, je trouve qu'elle manque de consistance dans la narration. J'ai l'impression qu'on est dans La Bibliothèque Verte. Les gentils sont gentils, les méchants sont méchants. Pas de nuances, pas de surprises. Quand l'auteur veut qu'on découvre quelque chose, il nous fait un gros clin d'oeil, vous avez vu, je vous mets un indice là, vous l'avez bien vu, hein ?
Ce que j'ai particulièrement apprécié : L'histoire est originale; en général, au soir de sa vie, on a tendance à pardonner et à s'adoucir. Pour Edouard, c'est tout le contraire, il veut se venger et organise une rencontre improbable avec toute sa famille pour mettre en scène sa vengeance.
Autres commentaires
Style littéraire : Je trouve l'écriture un peu simple, voire simpliste. Le style mériterait d'être un peu plus fouillé, plus précis.
Mon sentiment sur le titre du livre : Bien
Ce que je pense des personnages : Alors, tous ces personnages d'un coup, c'était un peu compliqué, puis on fait connaissance avec eux, et on s'y retrouve assez rapidement. Les caractères ne sont pas décrits en détail, on sait qu'Amanda, coughar aime bien le whisky, et que les Brighton sont un vrai couple d'amoureux depuis 60 ans qui a du faire face à de nombreuses adversités. Pour les autres, c'est plutôt flou. Quelque chose que je n'ai pas compris, c'est la relation entre Suzie et Charlotte. Elles sont prétendument amies et on sent une tension entre elles qui n'est pas expliquée.
Ce que je pense du thème général du livre : L'idée est bonne
Ce livre ferait-il un bon film ? : En retravaillant les personnages un peu plus en profondeur, pourquoi pas, même si un huis clos, en cinéma, ce n'est pas évident.